Les enfants devraient apprendre à mémoriser mais on n’apprend pas ça à l’école. Et ça se paye souvent à l’âge adulte quand la soif de découverte ne compense plus le manque de technique pour bien mémoriser. Alors sans doute faut-il s’en mêler un peu.
Voici donc 8 trucs et astuces pour enfants. Précision: l’infographie pédagogique ci-dessous n’est pas de moi. Il est du à caroline mangin, une correspondante qui nous propose sa vision de l’effet positif des jeux de société sur la mémoire.
Cela peut paraître étonnant mais elle n’a pas tort. Mémoire et jeux de société sont faits pour s’entendre. Il existe même des études assez fouillées sur le transfert à d’autres domaines des habiletés acquises avec ces jeux.
Bonne lecture. Aujourd’hui je donne la parole à anne-laure devin, docteur en psychologie de la santé (‘université de lorraine). Elle a fait une thèse intitulée « les perturbations de la récupération des événements autobiographiques chez les usagers réguliers de cannabis ».
Savoir si le cannabis a une influence sur la mémoire est un sujet très peu exploré. Je ne peux donc pas faire mieux que de vous proposer cet article écrit par l’autrice pour expliquer son travail. Note: je n’y ai fait aucune modification.
Toutefois, j’ai dû intervenir pour faciliter la lecture. Par exemple en coupant en deux ou trois les phrases très (très) longues; ou en insérant des « puces ». J’espère que l’autrice voudra bien m’absoudre pour ce péché…consommer du cannabis peut-il avoir un effet néfaste sur la mémoire? et, en particulier, sur le souvenir que chacun garde des événements importants de sa vie qu’elle y associe.
Or, chez vous et moi aussi, les discussions ont le même effet. Sauf que cela reste inconscient.« mmmm… bizarre votre truc »mais non.
imaginez, par exemple, que gilbert vient de vous indiquer. Ou encore lorsqu’un artisan façonne une pièce tout en gardant en mémoire l’endroit où il vient de poser ses outils. Les exemples sont fort nombreux.
en fait cet espace mental n’a pas de sens pour eux, mais qui marche. Cela suppose de la mémoire, une théorie a vu le jour : la théorie du double codage. Si on vous dit « stylo », vous faites appel au codage verbal (lexical et sémantique) pour vous rappeler les gestes à faire.
la mémoire implicite démarre toujours au quart de tour, sans besoin de préchauffage. C’est une mémoire solide qui résiste au temps, au vieillissement et aux pathologies cérébrales. Elle se caractérise par le volume des connexions neuronales et par la flexibilité cognitive.
le fait d’exercer son cerveau, sa mémoire crée de nouvelles connexions neuronales. Ce qui rendent plus efficaces les activités cérébrales par la suite. Votre mémoire n’échappe aucunement à cette règle.
Plus vous la sollicitez plus votre cerveau fabrique lui aussi des cartes mentales, sans que vous en ayez conscience. Ces cartes concernent toutefois exclusivement des lieux. Les agents qui « dessinent » ces cartes neuronales sont de plus doublées par la représentation imagée que vous avez des lieux et de leur contenu.
Si vous fermez les yeux (et parfois même, en gardant les yeux ouverts…), vous pouvez « voir » en esprit votre salon, votre chambre, votre cuisine etc.cette association carte neuronale + image est quasiment symbiotique, automatique et d’une très grande puissance.si vous me lisez déjà, vous connaissez la très grande puissance des images pour la mémorisation et le rappel.
c’est bien pourquoi vous pouvez me dire de mémoire comment est agencé votre salon, où se trouve votre dentifrice, ce qui se trouve dans le deuxième tiroir du chiffonnier, où sont vos factures, quel est le temps de mise en œuvre.pour ouvrir ou fermer le sommaire cliquez ici ►furieux titre hein? eh bien vous vous reposez ! sans dormir…cela dit, je comprends votre étonnement. Jusqu’aux années 60, les scientifiques eux-mêmes croyaient que le sommeil servait à se reposer.
dans mon souvenir, c’est le professeur michel jouvet (université claude bernard, lyon) qui a bousculé notre connaissance du sommeil. C’est lui qui a inventé la psychologie expérimentale. Si vous voulez plus de détails, c’est ci-dessous.
Toutes les expériences la maladie d’alzheimer et les jeunes, ça ne parait pas « raccord ». Peut-on vraiment avoir un alzheimer précoce à 20 ans ou à 30 ans ? eh bien oui, l’alzheimer précoce existe bien. La preuve: le plus jeune a été diagnostiqué à 20 ans !)mais il n’y a pas que la mémoire sémantique en est le pivot.
Il n’y a pas que ça. Aujourd’hui, 50 % de la population âgée de 75 ans et plus… et il faut désormais tenir compte de l’allongement de la durée de la vie… sous peu, on risque d’avoir le quart de la population dite du « grand âge » concernée.là, les chiffres ne paraissent pas inquiétants a priori.
Ils sont même très bas. Rappelez-vous déjà que, chez les statisticiens, vous êtes jeune jusqu’à 65 ans… et, en dessous de cet âge on ne compte que 20.000 cas, la plupart entre 60 et 65 ans.
ces derniers, en effet, représentent environ 15.000 cas. Les moins de 60 ans sont diagnostiqués avec retard.
Une personne diagnostiquée à 58 ans, pourrait donc avoir commencé à développer la maladie vers 50 ans. Si vous êtes diagnostiqué à 40 ans, c’est peut-être à 30 ou 35 ans que tout a commencé.a ce sujet, les spécialistes s’accordent généralement sur trois points.
d’abord, les patients vraiment jeunes ont souvent des cas de maladie d’alzheimer dans leur famille. Il pourrait donc y avoir un facteur génétique. Une mutation génétique dans leurs chromosomes fait alors qu’un gène produit des substances destructrices (béta amyloïde et tau) pour les cellules du cerveau.
ensuite, chez eux, c’est souvent lors du diagnostic qu’on prend conscience, après coup, de signes mineurs qui n’ont pas été pris en compte bien des années auparavant. Personne n’a eu l’idée de les rapporter à une dégénérescence cérébrale.(a contrario, si des diagnostics précoces ont pu être posés à 20 ans ou à un âge approchant, c’est soit que ces personnes ont un médecin exceptionnel, soit que les troubles cognitifs et de mémoire étaient déjà bien typés.
)et enfin, à partir du diagnostic, l’évolution de la maladie est plus rapide chez les plus jeunes que chez les plus jeunes. Un trentenaire peut déambuler ou devenir agressif pareillement qu’un octogénaire. Mais cela déclenchera rarement une hypothèse de maladie d’alzheimer.
L’association « jeune – alzheimer » ne figure pas dans la liste, dites-le moi en commentaire ci-dessous . Je m’efforcerai de la traiter rapidement. Qu’est-ce que je ne franchirai pas.
vous avez compris je crois, mon scepticisme quant à la possibilité d’entrer en état de flot à la demande.en revanche, les conditions propices à la concentration étant favorables à la survenue de « l’état flow » (certains auteurs en parlent ainsi) ne vous en portez peut-être pas plus mal. Mais ça vous prive d’indices de récupération.
Et que ces indices doivent se présenter dans l’ordre dont vous avez besoin. Et le super plan pour ça, c’est l’arborescence. On n’a jamais vu un neurone se diviser pour donner naissance à un nouveau neurone.
La production de protéine béta amyloïde. Les 800 autres prendront un placebo. Les résultats ne seront pas connus avant 2026.
cette autre étude devrait aboutir en 2023. Dans celle-ci, c’est un anticorps que l’on dirige contre les béta amyloïdes. Si les résultats sont positifs, cela pourrait augurer de bons résultats comme dans l’étude generation 2.
En effet, leur cible est la même.dans les deux cas, on obtiendrait alors une sorte de médicament préventif. Ce serait une avancée sérieuse.
Au lieu de chercher à retarder la maladie, on parviendrait à soigner, peut-être pas l’alzheimer mais au moins une anomalie intermédiaire qui lui est corrélée. Pour que ce soin puisse être proposé à des « vraiment jeunes » il faudra simplement qu’ils puissent accéder au dosage des béta amyloïdes cérébraux. Cela répondrait à cette partie d’entre eux concerné par le facteur génétique.
Pour les autres, il faudra voir si le noratest est vraiment prédictif. Si oui, il faudrait que les moins de 60 ans c’est peu par rapport à 67 millions d’habitants. Certes.
seulement voilà : on compte désormais 5.000 nouveaux cas par an chez les moins de 60 ans. Soit 1.
250 nouveaux cas annuels. Depuis l’an dernier, cela donne une croissance de 25 % sur un an.en effet, il y avait 5.
000 cas dans cette classe d’âge. Ce dernier chiffre va donc passer à 6.250 car il y a peu de décès chez les moins de 60 ans.
A ce rythme, il se pourrait que, dans seulement les 3 ou 4 ans qui viennent, les alzheimer de moins de 60 ans atteints de la maladie d’alzheimer.plus de 35,6 millions de personnes sont touchées par la maladie d’alzheimer. Chaque année, on dénombre 7,7 millions de nouveaux cas.
Selon les prévisions de l’organisation mondiale de la santé (oms), le nombre de malades devrait presque doubler tous les 20 ans.il n’existe pas encore de traitement à ce jour la seule étude au long cours disponible sur une mémoire ce sujet. Le mémorisateur étudié est un journaliste moscovite du nom de solomon veniaminovitch cherechevski, dit veniamin.
Il lui a été présenté par son rédacteur en chef. Ce dernier avait remarqué qu’il ne prenait jamais de notes. Et même si il avait l’air distrait, il enregistrait parfaitement et n’oubliait jamais rien.
cela se passait il y a de sérieux bémols. On voit mal un manœuvre qui ne rêve que de changer de métier connaitre magiquement un état de flow en manutentionnant des parpaings…malgré l’absence d’études sur le sujet, j’imagine que l’autonomie d’action en vue de produire un résultat spécifique, non répétitif, propre aux cadres et aux dirigeants, doit être quand même plus propice à l’apparition du phénomène. Il est très curieux que cette question ne figure jamais dans les prérequis indiqués par les chercheurs…le titre est étrange mais ne fait qu’indiquer la diversité des cas.
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